La pollution de l’air est un enjeu majeur de santé publique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est le principal risque environnemental pour la santé à l’origine chaque année, de 6,5 millions de décès prématurés (dont 3 millions liés à la seule pollution de l’air extérieur). En France, Santé Publique France estime que la pollution par les particules fines émises par les activités humaines est globalement à l’origine d’au moins 48 000 décès prématurés par an. Le risque principal est lié à l’exposition chronique, et non aux pics de pollution. Il est nécessaire d’avoir les informations sur la qualité de l’air afin d’adapter au mieux ses activités. Ceci est particulièrement important pour les personnes vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées, patients avec une pathologie cardiaque ou respiratoire) mais aussi pour la population générale notamment pour les activités physiques.
L’air intérieur constitue un axe fort de progrès en santé environnement. C’est désormais une des priorités des différents plans santé environnement au niveau national et régional. En effet, la présence dans les environnements intérieurs de nombreuses substances et agents (chimiques, biologiques et physiques (géno)toxiques, infectants ou allergisants à effets pathogènes) ainsi que le temps passé dans des espaces clos (en moyenne 70 à 90 %) en font une préoccupation légitime de santé publique.
Les différents aspects de ce problème mal connu ont été présentés par des experts régionaux lors de la formation CIPE du 15 Novembre 2018.
Programme de la soirée :
Programme Formation CIPE Qualité de l’air Automne 2018 – revu 20aout
Présentations :
CIPE TC conseiller habitat sante 151118